Le traitement spécifique de la greffe Ce traitement est destiné à empêcher la survenue d'un rejet du greffon en diminuant votre réaction immunitaire ou en bloquant les médiateurs qui interviennent dans le rejet. Les médicaments suivants pourront faire partie de votre traitement : - le sérum anti lymphocytaire - la ciclosporine : Sandimmun ou Néoral - prograf - cell-cept - imurel Les complications -Le rejet aïgu : Il survient chez 25% des transplantés environ. Il peut se manifester par une dimunition de la diurése, de la fièvre, une augmentation du volume du greffon et une hausse de la tension artérielle. Chacun de ces signes peut être présent isolément, mais le rejet peut tout aussi bien ne se traduire que par une augmentation de l'urée et de la créatinine lors du bilan sanguin. Le diagnostic est fait par une biopsie. Le rejet doit se différencier d'un épisode de toxicité de la ciclosporine, qui est une complication fréquente de ce médicament. Le traitement consiste en des perfusions de corticoïdes, durant 5 jours. La récupération du rejet aigu est généralement complète. - Les complications urologiques : Ce sont, soit des fistules (fuites urinaires), soit des sténoses (obstacles) au niveau de l'uretère du greffon. Le traitement impose presque toujours une nouvelle intervention chirurgicale, où l'uretère du greffon est soit replacé dans la vessie, soit remplacé par votre uretère. C 'est pourquoi il est important de vérifier, lors de l'inscription pour la greffe, que nos uretères ne présentent aucune anomalie. - Les complications infectieuses : Le traitement immunosuppresseur, qui doit vous protèger du rejet, vous rend sensible aux infections. Ces infections sont : - soit des infections bactériennes, le plus souvent pulmonaires ou urinaires, - soit des infections virales. Le virus le plus fréquent, le CMV (cytomégalovirus) donne un tableau proche de la grippe. Il existe un traitement en perfusion, pour une durée de 14 jours. - Le rejet chronique : Il se manifeste d'abord par une protéinurie (albuminurie dans les urines) puis une hypertension artérielle et une augmentation lente et progressive de la créatinémie et de l'urée. Le diagnostic se fait par une biopsie. Il n'existe pas de traitement efficace de ce type de rejet, mais il est indispensable d'augmenter le traitement immunosuppresseur, soit en changeant de médicament, soit en rajoutant un nouveau médicament.L'évolution du rejet chronique est très variable, rendant le retour en hémodialyse nécessaire en quelques mois à plusieurs années. C'est la cause la plus fréquente d'échec de la transplantation. - La récidive de la maladie rénale initiale : Certaines maladies rénales initiales peuvent se reproduire sur le greffon.Ce sont certaines formes de glomérulonéphrites.Plus elles ont évolué vite avant la greffe, plus le risque de récidive est grand. Il s'agit aussi de certaines maladies métaboliques, comme l'oxalose et surtout le diabète. Dans ce dernier cas, il est donc fondamental que le traitement par insuline soit parfaitement équilibré. - Les risques de cancer ou lymphomes : Le traitement immunosuppresseur, en diminuant les défenses naturelles de l'organisme, augmente théoriquement le risque de cancers et la fréquence de ceux-ci est un peu augmentée chez les personnes transplantées. Il n'existe aucun marqueur mesurable dans le sang pouvant indiquer que la dépression du système immunitaire devient trop importante. Les cancers rencontrés sont de 3 types : - les lymphomes (cancers des glanglions) - les cancers de la peau - les cancers dits "solides" pouvant toucher n'importe quel organe. La dimunition ou l'arrêt du traitement immunosuppresseur peut être nécessaire à la guérison du cancer, même si cela doit mettre le greffon en péril.
L'avant greffe Le bilan pré-greffe Les différents types de greffe L' inscription Le délai d' attente La transplantation La préparation L'opération Les jours suivants Le traitement traitement spécifique à la greffe Complications possibles L'après greffe Les consultations Votre hygiène de vie Psychologie La sexualité Votre alimentation Les activités Conclusion Témoignage